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La Smart city, c’est quoi exactement ?
Près de la moitié de la population mondiale vit dans les villes, un pourcentage en constante progression. Cette concentration urbaine pousse les villes à préserver et optimiser leurs ressources et leur organisation.
Un état des lieux qui soulève plusieurs problématiques, aussi bien sociétales, que politiques ou environnementales. On estime par exemple que les villes occupent 2% de la surface terrestre, mais qu’elles produisent 80% des émissions de gaz à effet de serre.
Villes, métropoles et territoires se penchent de plus en plus activement sur la réponse à donner à ces problématiques. Pour ce faire, elles se tournent notamment vers les nouvelles technologies, pour se muer en smart city.
Une smart city, ou « ville intelligente », utilise les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour améliorer la qualité des services urbains et réduire leurs coûts.
Pour la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) : « il s’agit d’améliorer la qualité de vie des citadins en rendant la ville plus adaptative et efficace, à l’aide de nouvelles technologies qui s’appuient sur un écosystème d’objets et de services ».
Concrètement, cela se traduit par des zones urbaines qui utilisent par exemple différents capteurs électroniques pour recueillir des données. Ces « data » fournissent ensuite des informations qui permettent de gérer efficacement les ressources et les actifs.
Le périmètre couvrant ce nouveau mode de gestion des villes inclut notamment les infrastructures publiques (bâtiments, mobiliers urbains, etc.), les réseaux (eau, électricité, gaz, télécoms), les transports (transports publics, routes, mobilités douces comme le vélo), ou encore les services numériques des administrations.
Mégalopoles d’Asie
Les pionnières dans le domaine des smart cities sont les mégalopoles d’Asie, comme Hong-Kong ou Singapour. Depuis les années 1980, les technologies avancées et les services de pointe sont les activités dominantes de Singapour, ville aux allures futuristes. Le projet « Supertrees », soit l’implantation à travers toute la ville d’arbres artificiels de 50 mètres, en représente un bon exemple. Ces arbres sont notamment équipés de modérateurs de température. Ils ont plusieurs fonctions : éclairage, récolte d’eau de pluie, etc.
Ces dernières années, des villes intelligentes émergent en Corée du Sud et dans les Émirats du Golfe. Celles-ci sont de véritables laboratoires destinés à accueillir des habitants.
La Ville Internationale de Songdo, en Corée du Sud, est un des projets les plus ambitieux de en matière de smart city. Ses bâtiments sont construits selon des standards américains de haute qualité environnementale. Ses routes et ses édifices disposent de capteurs et de systèmes destinés à mesurer, organiser le trafic, anticiper et ajuster les consommations d’énergie.
Europe
À Barcelone a par exemple équipé 1100 lampadaires de LED pour réduire sa consommation énergétique. Des capteurs ont également été installés à proximité de ses lampadaires pour détecter la proximité de piétons. Lorsque les rues sont vides, l’éclat lumineux est atténué pour consommer moins d’énergie. Ces installations ont permis une économie d’énergie de 30% dans le domaine de l’éclairage urbain.
En France, d’après une étude du Nexity Lab, Lyon, Nantes, Montpellier, Lille, Dijon et Issy Les Moulineaux sont les six villes françaises les plus « smart ».
Plusieurs conclusions apparaissent dans le cas hexagonal. Tout d’abord, 25 communes, métropoles et communautés d’agglomérations françaises développent des services intelligents. Ensuite, on observe que les smart cities sont plutôt de taille moyenne, puisque 23 des 25 smart cities en France comptent moins de 250 000 habitants.
Enfin, constat très intéressant : ces collectivités réalisent 9,2 milliards d’euros (cumulés) par an d’économies budgétaires grâce à la smart city.
La multiplication des parcs d’appareils numériques dans les collectivités nécessite des solutions performantes pour les gérer. Une MDM, Mobile Device Management, permet de piloter les tablettes, ordinateurs et autres terminaux connectés à distance, à partir d’une console unique.
La mairie de Drancy a fait appel à idruide et sa MDM pour piloter ses appareils et développer des solutions pour se lancer dans la smart city.
Le gestionnaire informatique de la ville peut assigner à distance plusieurs types de profils aux appareils, avec des comptes uniques ou multiples. Les solutions idruide permettent ainsi à plusieurs utilisateurs de naviguer sur un même appareil.
Une tablette ou un ordinateur peuvent donc servir à plusieurs abonnés d’une médiathèque, par exemple, pour permettre de rechercher des documents ou de naviguer sur Internet. Les appareils de ces établissements sont paramétrés par la personne chargée des services informatiques. Il peut appliquer à distance sur les ordinateurs et tablettes des modifications du paramétrage, telles que des mises à jour du système ou des restrictions à tout le parc informatique en un seul clic. idruide, c’est aussi une solution de filtrage Internet. La navigation des utilisateurs sur les appareils des collectivités est filtrée, elle les empêche d’accéder à des contenus offensants ou illégaux.
La solution de gestion des appareils idruide permet donc une maîtrise à distance et un gain de temps considérable pour les gestionnaires des parcs informatiques des collectivités.