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Le télétravail et la mobilité numérique
La pandémie a mis en avant le télétravail, qui s’est généralisé alors qu’il n’était que marginal avant la Covid 19. Un nouveau protocole sanitaire en entreprise est entré en vigueur le 1er juillet 2021, sur recommandation du ministère du Travail.
Le nouveau protocole sanitaire n’impose pas de nombre de jours minimum à effectuer en télétravail, mais recommande le rythme de deux jours de télétravail et trois jours au bureau par semaine.
Selon le protocole national de santé, le télétravail est l’une des mesures les plus efficaces pour prévenir le risque d’infection à la Covid 19. Il permet en effet de limiter les interactions sociales dans les lieux de travail et sur les trajets domicile-travail.
Le télétravail désigne toute forme d’organisation dans laquelle un travail qui aurait aussi pu être exécuté dans les locaux de l’employeur est effectué par un salarié hors de ces bureaux. Cela doit se faire de façon volontaire et en utilisant les technologies de l’information et de la communication.
Le Code du travail reste vague sur son application. Il ne fixe aucun critère ou condition particulière pour déterminer la possibilité de mettre en œuvre le télétravail dans une entreprise.
Le télétravail n’est toutefois pas un droit pour le salarié. Au sein d’une même entreprise, il est possible que le profil d’un poste empêche la mise en place de cette disposition alors que d’autres postes peuvent en bénéficier. Si un employeur a le droit de refuser le télétravail à un employé, il a cependant l’obligation de motiver sa réponse. À l’inverse, le refus d’accepter un poste de télétravailleur n’est pas un motif de rupture du contrat de travail.
Selon un sondage Harris Interactive, la dose idéale de télétravail est de 2,7 jours par semaine en moyenne pour les salariés.
Dans le détail, ceux qui étaient en télétravail intégral pendant la crise aimeraient pouvoir travailler à distance 3,3 jours par semaine en moyenne. Quant aux salariés ayant alterné travail à distance et sur site, ils voudraient idéalement pouvoir télétravailler 2,4 jours par semaine à l’avenir.
Ce qui ressort globalement de cette année de télétravail massif, c’est que la vision des salariés et des décideurs sur cette question s’est rapprochée. Les managers en ont compris l’intérêt, notamment en ce qui concerne la productivité des employés. Dans le même temps, les moments entre collègues au bureau sont plus que jamais clés pour réussir. Un partage équilibré est donc généralement la solution qui devrait perdurer.
À l’ère de la mobilité numérique, les collaborateurs sont de plus en plus agiles et connectés, notamment via leurs ordinateurs portables et leurs smartphones. Ils utilisent les services digitaux comme de véritables outils de travail et restent connectés qu’importe le lieu où ils se trouvent.
Pour répondre simplement et efficacement à cet enjeu, une solution de gestion des appareils numériques (MDM) est essentielle. Elle optimise et centralise la gestion des smartphones, tablettes et ordinateurs dans tous les services d’une administration et d’une entreprise. Cela permet d’offrir simplicité et rapidité aux utilisateurs et aux responsables informatiques.
Les paramètres et les mises à jour des appareils et de leurs applications se font à distance, à partir d’une console unique. L’enrôlement des appareils est lui aussi automatisé, notamment à travers le DEP chez Apple, ou encore le Zero Touch sur Android.
La mobilité des usagers et de leurs appareils implique la protection des uns comme des autres, mais aussi des données, qu’elles soient personnelles ou qu’elles appartiennent à l’entité administrative.
Des solutions numériques existent pour assurer cette protection. Les données sont chiffrées par un protocole de sécurité renforcée. Il est également possible de filtrer la navigation en ligne pour éviter les contenus inappropriés.